Femme africaine dans le processus de paix et de réconciliation

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Conférence du 5 avril 2014 – Vivre la diversité comme un cadeau du ciel

(Cliquez ici pour lire le resumé de la conférence en entier.)
1. Témoignage d’exil de Madame Liliane Bahufite,

Madame Liliane Bahufite, dans son expérience, a compris qu’on ne peut pas parler de vraie réconciliation sans qu’on soit réconcilié avec soi-même. Il faut accepter ce qui est arrivé comme faisant partie de nous-mêmes sans altérer notre être.

2. Vivre la diversité comme un cadeau du ciel.

Apports des chrétiens ! Par l’abbé Juvénal Rutumbu

L’abbé Juvénal nous a fait comprendre qu’au Rwanda, l’exclusion ethnique, régionale ou politique est devenue monnaie courante, presque normale. Ce refus des différences fut une des causes principales de la guerre. L’autre, quel qu’il soit, apparait comme une menace, un danger qu’il faut écarter avant qu’il ne vous ait, lui-même éliminé.

3. L’apport des femmes dans le processus de paix et de réconciliation par Sœur Cécilia

L’essentiel de son message tient en un mot « Ensemble »

Ayant travaillé pendant une dizaine d’années au Rwanda comme infirmière, Sœur Cécilia nous a encouragés à ne pas rester seules. Toute personne qui veut se libérer du passé qui l’enferme dans la tristesse, dans la rancune, dans la peur doit oser un dialogue qui fera circuler la bienveillance, le pardon, la compassion et aboutir à ce « Vivre ensemble ».

4. L’atteinte à la dignité humaine : les femmes face à la guerre » par Mme Judi REVER, journaliste canadienne

Dans son témoignage fort émouvant, Madame Judi Rever nous a décrit le calvaire des femmes de l’Est du Congo. Toutes les horreurs vécues par la population congolaise, les femmes furent les plus touchées et les plus vulnérables.

5. Madame Espérance Mukashema : Témoin oculaire des massacres des Evêques à Gakurazo.

Réfugiée à Gakurazo, un des enfants de Madame Mukashema : Richard SHEJA qui, à l’époque était âgé de 8 ans était entrain de jouer avec un des évêques lorsqu’un membre du FPR a tiré sans distinction sur tout le monde. Pour Madame Mukashema, son ange comme elle décrit son fils n’avait rien fait et ne méritait pas cette mort atroce.

Madame Mukashema refuse de garder le silence. Elle dénonce les crimes perpétrés par les vainqueurs. Elle continue à réclamer justice pour son fils et pour d’autres victimes. Son action ouvre la voie à la réconciliation et la paix éventuelle.