Ces femmes qui nous épatent

 

 Leymah Gbowee

Leymah Gbowee, 32 ans, a «oeuvré à renforcer l’influence des femmes en Afrique de l’Ouest»,Leymah Gbowee a mobilisé des femmes «au-delà des clivages ethniques et religieux pour clore la longue guerre au Liberia», souligne le Comité Nobel. Cette mère de cinq enfants milite depuis longtemps pour les droits des femmes et contre le viol.

La Libérienne a estimé que le prix Nobel de la paix qu’elle partage avec deux autres lauréates était “pour les femmes africaines”, et s’est réjouie de ce qu’il reconnaisse “le rôle crucial des femmes pour promouvoir la paix” dans le monde. “Plus personne ne pourra plus minimiser notre rôle désormais. Je pense que le monde a reconnu le rôle, l’intelligence et la contribution des femmes”

 

R. D. Congo

« Ici, on parle beaucoup des inégalités salariales, des inégalités sociales mais il y a ces femmes dont on parle peu, ces femmes de l’Afrique noire qui se lèvent le matin, l’enfant au dos, pour aller cultiver le champ à des Kilomètres sans être sures de revenir le soir, ces femmes font face à la guerre, je pense spécialement à celles de l’Est du Congo, ces femmes qui ne vivent que pour la survie des leurs, ces femmes oubliées et qui pourtant font vivre l’humanité. » — Daphrose Nyirankundwankize, Cooordinatrice du RIFDP, Section Belgique.

RDC- Marche mondiale de la femme congolaise

Paris-Bruxelles à pieds du 30 juin au 14 juillet 2011.Elles sont mobilisées et déterminées à dire non à l’indignité imposée aux femmes en République Démocratique du Congo par les viols systématiques

Trop, c’est trop! Elles ont accepté le sacrifice se traduisant par la marche à pieds de Paris à Bruxelles en 14 jours, pour exprimer l’indignation populaire des personnes dans le monde épris de justice contre l’ostracisme et le silence délibéré des médias du Nord sur le drame humanitaire en RDCongo où nous le rappelons, en plus des viols, plus de 6 millions de congolais massacrés, sont privés de justice délibérément!

 

 Burundi

ONU Femmes lancée au Burundi

Créée en juillet 2010 par l’Assemblée générale des Nations Unies, cette entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, a été lancée officiellement le 1er juin 2011 au Burundi. Elle est le résultat de la fusion de quatre composantes distinctes du système des Nations Unies dédiées exclusivement à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.

 

 

Quand les femmes ne s’en laissent plus conter

Les femmes burundaises se mobilisent pour obtenir une carte d’identité, nécessaire pour voter. Elles entendent bien faire valoir leurs revendications avant d’accorder leurs voix Selon le ministère de l’Intérieur, 80 % des demandeurs de la carte nationale d’identité sont des femmes. “Recluses dans leurs arrière-cours, elles ressentent soudainement le besoin d’en avoir une”, constate Judith Bigirimana, membre d’une association féminine dans la province de Bubanza, dans l’ouest du Burundi.